Fascicule technique de consolidation et virtualisation

Avec plus de 3 trillion de bits de données créées chaque seconde, la demande mondiale pour des renseignements détaillés est en pleine croissance. Par conséquent, les centres de données se doivent de stocker et de traiter ces renseignements. Ainsi, le taux de croissance des centres de données est d'environ 50 pour cent par an. Toutefois, alors que la quantité de données mondiale est en croissance, les entreprises ont de plus en plus recours à la consolidation et à la centralisation des activités des centres de données pour économiser sur les coûts associés à l'exploitation et à l'entretien, comme l'immobilier, les taxes, les services publics et d'autres groupes de soutien physique (p. ex. : systèmes de sécurité et systèmes électriques et mécaniques). ces nouveaux centres de données haute densité réduisent les coûts de production bruts en réduisant les équipements et l’emprise au sol des serveurs distants, les frais de licence et de distribution, ainsi que les charges d’exploitation.

Une stratégie de consolidation est la virtualisation des serveurs, qui injecte la puissance informatique de plusieurs serveurs dans des groupes logiques, connus sous le nom de serveurs virtuels, fonctionnant simultanément sur le réseau d'entreprise. Dans son fond, la virtualisation élimine la liaison entre le serveur physique et les applications logicielles qui y sont exécutées. Comme les logiciels s'exécutent sur des machines virtuelles, la virtualisation offre une efficacité d'informatique et de puissance supérieures en maximisant l'utilisation des serveurs physiques qui prennent en charge le logiciel. La virtualisation offre aux administrateurs réseau la flexibilité et la souplesse essentielles à la gestion des environnements de centre de données tout en permettant le déploiement et l’adoption rapide des changements et la reprise flexible après sinistre.

Du point de vue du matériel, l'emploi de la technologie de serveur lame à haute densité facilite la virtualisation du serveur. En regroupant plusieurs serveurs dans une enceinte de type châssis, les serveurs lames maximisent la puissance de traitement de l’unité centrale par watt d’énergie consommée. Cependant, la densité plus élevée de la plateforme change le paradigme de conception à partir duquel les centres de données traditionnels étaient élaborés. Avec la consolidation des ressources informatiques sur des empreintes physiques plus petites, la consommation de kW au mètre carré augmente, tout comme les besoins en refroidissement. Avec l'avènement des centres de données de nouvelle génération, qui consomment plus de 1 mégawatts d'électricité et produisent jusqu'à 20 kW de chaleur par armoire, les responsables de centres de données devront surmonter des obstacles liés à la gestion de la puissance et de la chaleur ainsi qu'aux distances accrues entre les centres de données autonomes et redondants. Malgré ces problèmes, les entreprises trouvent qu'il est de plus en plus difficile de conserver un réseau de serveurs réparti dans tout le pays ou dans le monde entier et ont recours à la consolidation des centres de données pour limiter les coûts des TI, resserrer la sécurité des données, répondre aux exigences réglementaires et améliorer l'efficacité opérationnelle.

Pour que l'entreprise bénéficie pleinement des avantages de la consolidation et de la virtualisation, des obstacles de conception inhérents doivent être surmontés. Il est essentiel de comprendre les complexités associées à l'approvisionnement des systèmes de distribution d'alimentation en 3 phases à haute efficacité extrêmement efficaces utilisés pour la prise en charge de la technologie des serveurs lames.

Une fois comprises les exigences d'alimentation nécessaires pour soutenir la charge de calcul, la bonne stratégie de gestion thermique et de refroidissement peut être mise sur pied. Une solution de refroidissement passive ou active fournissant une capacité suffisante pour des charges thermiques de plus de 20 kW par armoire sera nécessaire. La virtualisation nécessite également une amélioration des performances du réseau en matière de bande passante et de temps de réponse. Les technologies à bande passante élevée, telles que l'Ethernet à 10 Gbit/s utilisant des câblages en paire torsadée en fibre à 50 microns (ISO OM3) et de catégorie 6A (ISO classe EA) soulageront les potentiels goulots associés à l'agrégation des ressources informatiques sur des serveurs virtualisés et des plateformes de stockage. Enfin, conformément à la norme ANSI/TIA-942-A et aux autres normes mondiales de centre de données, il sera créé une infrastructure de câblage conçue pour être compatible avec les environnements de serveurs virtualisés et qui s'adapte à la croissance du réseau.

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Une fois comprises les exigences d'alimentation nécessaires pour soutenir la charge de calcul, la bonne stratégie de gestion thermique et de refroidissement peut être mise sur pied. Une solution de refroidissement passive ou active fournissant une capacité suffisante pour des charges thermiques de plus de 20 kW par armoire sera nécessaire. La virtualisation nécessite également une amélioration des performances du réseau en matière de bande passante et de temps de réponse. Les technologies à bande passante élevée, telles que l'Ethernet à 10 Gbit/s utilisant des câblages en paire torsadée en fibre à 50 microns (ISO OM3) et de catégorie 6A (ISO classe EA) soulageront les potentiels goulots associés à l'agrégation des ressources informatiques sur des serveurs virtualisés et des plateformes de stockage. Enfin, conformément à la norme ANSI/TIA-942-A et aux autres normes mondiales de centre de données, il sera créé une infrastructure de câblage conçue pour être compatible avec les environnements de serveurs virtualisés et qui s'adapte à la croissance du réseau.




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